Le Sgen-CFDT à L'UVHC

Fidèle à ses prises de position et à ses propositions sur :
• la reconnaissance de toutes les tâches des enseignants-chercheurs,
• la défense et le maintien de leur statut national,
• la promotion d’une véritable autonomie des universités ;
le Sgen-CFDT voit dans les annonces de la ministre une tentative partielle de réponse
aux inquiétudes du milieu et aux propositions du Sgen-CFDT.

Mais cette tentative est insuffisante sur le fond et sur la forme.

• Sur la forme, la ministre aurait pu saisir l’occasion qui se présentait à elle, dès le CTPU
(Comité Technique Paritaire Universitaire) du 24 novembre 2008, d’inclure les amendements du Sgen-CFDT.
• Ces annonces tardives laisseront des suspicions sur les motivations initiales du gouvernement.
• Faute de négociations à la hauteur de l’enjeu, la vie universitaire, en premier lieu celle des étudiants, risque de continuer à être perturbée comme elle l’a été ces deux dernières
années.
•Sur le fond, l’absence de mesures budgétaires d’accompagnement des nouvelles dispositions et surtout les suppressions de postes dans l’enseignement supérieur et dans la recherche relativisent leur impact

• Le décret ne répond pas non plus aux inquiétudes des collègues sur les méthodes d’évaluation, et plus particulièrement sur ’utilisation de la bibliométrie et du classement des revues pour juger de l’activité de recherche.
• Par ailleurs, le décret s’inscrit dans une conception individualiste du métier d’enseignant-chercheur alors que pour le Sgen CFDT la modulation ne peut se construire que dans un projet collectif élaboré au sein des équipes de recherches et des équipes pédagogiques.

Sans les moyens financiers, humains et réglementaires, dont un volant de postes supplémentaires, ces mesures seraient sans effet positif sur la qualité de l’enseignement supérieur et la recherche et sur les conditions de travail des enseignants-chercheurs.

La ministre doit maintenant répondre à nos demandes.