Le Sgen-CFDT à L'UVHC

Communiqué de Presse du Sgen-CFDT national

Le gouvernement vient d’annoncer le gel des suppressions de postes d’enseignants-chercheurs pour l’enseignement supérieur pour les années 2010 et 2011, ainsi que la transformation en moyens financiers pérennes des compensations accordées aux universités suite aux suppressions de postes de BIATOSS au budget 2009, ce qui pourrait être un premier pas vers le rétablissement des postes.

[Edition du 26/02] Suite notamment à l’intervention du Sgen-CFDT, le Premier ministre vient de publier ce 26 février à 11 h une version rectifiée du communiqué transmis hier à 17 h 46. Elle se trouve sur le site web du Premier ministre.

Le nouveau communiqué précise que le gel des suppressions d’emplois concernera tous les emplois y compris les BIATOSS. Le Sgen-CFDT se félicite de cette précision et maintient ses revendications sur les autres points.

Sur le décret enseignants-chercheurs, le gouvernement énonce des principes qui sont positifs.

S’agissant de la formation des enseignants des premier et second degrés, le principe d’une formation complémentaire pendant l’année de stage dont il faudra cependant préciser rapidement la nature, le volume et l’articulation avec le temps de service est également acquis.

La mise en place d’une commission de suivi permanent de la réforme de la formation des enseignants est une décision qui s’imposait au vu du caractère obligatoirement transitoire de l’année 2009-2010, le Sgen-CFDT s’interroge sur ses missions et sa composition et demande qu’il soit en lien direct et constant avec l’actuelle commission master.

La piste annoncée de mise à disposition des universités pour le plan licence de professeurs agrégés du second degré ne peut répondre à la revendication maintenue du Sgen-CFDT de mise en place d’un plan
pluriannuel de recrutement d’enseignants-chercheurs

Pour le Sgen-CFDT ces premières annonces sont le résultat d’une action syndicale forte associant revendications, mobilisations et propositions.

Même si elles interviennent tardivement, après des semaines de mobilisations, même si elles méritent d’être précisées ou pour certaines d’entre elles infléchies, ces annonces sont de nature à permettre que la
réunion annoncée pour le vendredi 27 février, avec l’ensemble des syndicats, se tienne dans un climat plus serein.

Plus que jamais cette réunion doit déboucher sur une véritable négociation, ouverte à toutes les organisations syndicales représentatives, sur tous les sujets ayant mobilisé la communauté
universitaire.