Le Sgen-CFDT à L'UVHC

Et maintenant?

A travers le monde entier la solidarité s’est mise en place spontanément, de nombreuses universités dans le monde se sont mobilisées : étudiants, enseignants, personnels administratifs, TOUS CHARLIE.

Solidarité et mobilisation en réaction à une violence extrême et meurtrière visant la liberté d’expression (via un journal libertaire et ses journalistes), et  une liberté de croyance (via un commerce identifié et ses clients). Solidarité rejoignant et amplifiant l’élan populaire de compassion pour les victimes et leurs proches.

L’UVHC a relayé le message de la CPU, nous avons été invités à respecter, jeudi 8 janvier à midi, une minute de silence en hommage aux victimes de l’attentat survenu ce 7 janvier à Paris.

La FLLASH, a affiché  l’acronyme suivant:
Formation
Liberté
Lectures
Antisectarisme
Sens critique
Humour
La FLLASH est CHARLIE
Des ateliers de débats et d’échanges avec les étudiants sur la tolérance et sur la liberté d’expression y sont à l’étude. Peut-être que cette réflexion au sein de la FLLASH pourrait être partagée, relayée?

Au delà de l’émotion, comment avancer dans la compréhension et la transmission? Comment faire vivre au sein de l’université la démocratie et le respect en évitant de  renforcer les dérives d’un discours nationaliste  par la diffusion de significations implicites de termes sur lesquels on ne s’interroge pas? Comment aussi ne pas tomber dans les pièges de la récupération et la manipulation ? Un texte alimentant la réflexion sur cet aspect vient d’être mis en ligne sur le site “les mots sont importants” par Philippe Blanchet, socio-linguiste; on peut ne pas approuver toutes ses thèses, mais il a le mérite d’alimenter la réflexion.
Pour le Sgen-CFDT, les attentats contre Charlie Hebdo, le crime antisémite de la porte de Vincennes et la mobilisation citoyenne sans précédent qui a suivi doivent trouver des réponses politiques courageuses qui fassent avancer vers plus d’humanité, sans exclusion ni exclusivité : nous sommes musulmans, nous sommes juifs, nous sommes Charlie, nous sommes policiers, nous sommes chrétiens, nous sommes infidèles athées, nous sommes homosexuels, nous sommes les Roms, nous sommes sans papier, nous sommes …

N’oublions pas d’utiliser notre esprit critique, ne réduisons pas le nécessaire travail de réflexion à l’utilisation de slogans.

La bannière Jesuischarlie a été utilisée, parfois complétée. L’afficher est un des modes possibles pour affirmer que s’il y a bien un lieu où les libertés de pensée et d’expression doivent être défendues et respectées, c’est l’université. Afficher cette bannière c’est rappeler visuellement à nos interlocuteurs (et nous rappeler à nous-même)  que nous sommes collectivement responsables de la défense de ces droits.

Nous déclinons quelques complémentations possibles dans les bannières ci-dessous.