PÔLES DE PROXIMITE ET RESEAUX TERRITORIAUX D’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR
Par Vincent Poirriez • 8 fév, 2012 • Catégorie: Actualités, Textes Officiels •Un rapport récent (décembre 2011) de l’IGAENR porte ce titre.
Particulièrement d’actualité dans notre région dans le cadre de la réflexion des assises (http://www.apres-npdc.fr/)
Quelques phrases extraites:
Dans l’organisation territoriale en matière d’enseignement supérieur, des facteurs importants sont certainement la distance et surtout le temps de trajet entre les différentes agglomérations où sont implantées les universités. Ces facteurs jouent notamment pour la disponibilité des enseignants-chercheurs pour assurer les enseignements ou pour effectuer leurs activités de recherche dans de bonnes conditions lorsque les lieux d’enseignement diffèrent des lieux de recherche. (page 4)
Le lien avec les milieux professionnels devient, ce qui est logique un critère déterminant dans le choix des filières sur les sites secondaires[antennes].
S’il est vraisemblable, que les décisions qui ont été prises de création de tel ou tel site, ne le seraient pas forcément aujourd’hui, la problématique est maintenant de rechercher l’offre de formation la plus adaptée compte tenu des caractéristiques économiques, sociales et d’infrastructures des sites mais aussi de replacer ces sites secondaires dans une politique globale d’offre de formation sur le territoire pertinent retenu comme niveau de régulation.
globale de l’offre de formation. Ce n’est plus le ministère qui affecte un nombre déterminés d’emplois à la création d’un département d’IUT dans un site secondaire ; c’est l’université qui prendra la décision de les créer par redéploiement à l’intérieur de son plafond global, ce qui lui donne par ailleurs une certaine capacité de résistance par rapport aux enjeux locaux[A titre illustratif, l’Université Henri–Poincaré (Nancy I) a fermé son implantation à Bar le Duc, faute d’étudiants.].
(page 15 et 16) un rapport PR/MCF plus important dans les universités situées dans les métropoles régionales (35,4 % pour le groupe B [métropoles régionales] contre 28,6 % pour le groupe A[universités de territoire]) ;
- des pourcentages de PR de 2ème classe ainsi que d’enseignants du second degré plus élevés dans les universités hors métropoles régionales ;.
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Vincent Poirriez
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